La Rôtisserie Gallopin – Paris 75002

La rôtisserie Gallopin Paris 75002

Le Gallopin parle aux adeptes de bonnes brasseries ou aux nostalgiques du Palais Brongniart (juste en face). Cette brasserie, existante depuis 1876, a ouvert en 2019 La Rôtisserie Gallopin, juste attenante.

La Rôtisserie Gallopin a mis en place récemment une carte snacking pour la vente à emporter (Take Away en Anglais) mais que l’on peut consommer aussi sur place.

Une envie de me poser et l’occasion de découvrir cette nouvelle version et de tester cette carte Snacking.

Dans un cadre résolument cosy, l’accueil agréable et le service de qualité fait plaisir alors que les conditions actuelles sont difficiles. La carte est bien pensée avec un choix concentré et propose en snacking, un poisson, une viande de porc, bœuf, agneau et une volaille, de sorte qu’on ne s’égare pas dans des variantes parfois inutiles.

Au préalable des petits plats à partager notamment une aubergine « toute nue » très bien réalisée et délicieuse, un petit chou-fleur rôti cuit à point, parmi d’autres plats à partager .

Un Sourcing des produits de grande qualité privilégiant l’origine France et tous les plats sont fait « maison ».

J’ai opté pour l’Aubergine « toute nue » cuite au four entière, déshabillée et servie avec un filet d’huile d’olive. Rien à dire, c’est simplement juste et très bon. Pour ce plat d’apparence simple, la qualité de l’aubergine doit et est irréprochable.

Le Burger de la Rôtisserie avec un bun de l’excellent Benoit Castel (Le Pain du Coin), de l’effilochée de joue de bœuf très bien cuisinée et fondante à souhait servie avec une sauce paprika agréable. Des pommes de terre grenailles rôties accompagnent le tout.

Ce burger a tout pour plaire à la majorité, peut être manquerait-il d’un choix de sauce plus « hot » pour les amateurs.

En dessert deux excellent, avec une légère préférence pour l’ananas rôti à la broche aux épices douces et feuilles fraîches d’estragon. A noter la provenance des Antilles pour un ananas bouteille (ou Victoria de la Réunion selon la saison). C’est assez rare pour le noter sur ce fruit.

La mousse au chocolat comme un snickers, bien servie, avec ses cacahuètes et caramel beurre salé.

J’ai goûté dans l’assiette d’en face, Le chou-fleur rôti à la broche servi avec une sauce yaourt, coriandre et citron. Rien à redire, parfait. Les ailerons de poulet super crunchy (Panko) servis avec une sauce barbecue « maison » est délicieuse.

A côté le chien chaud à la saucisse d’Auvergne, cresson, oignons frit et sauce Savora, attire mon regard ainsi que le houmous de pois chiche français.

En boisson, j’ai adoré le cidre artisanal Normand Cidricchus. Cidre de Normandie de grande qualité. Globalement la carte des boissons est remarquablement bien choisie, avec notamment des références locales, Les vins de la Winerie Parisienne ou des bières de micro brasseries de Paris.

En résumé :

Sur place ou à emporter c’est une adresse qui va « coter » dans le quartier de la Bourse.

J’écris cet article selon mon ressenti du moment et nullement influencé. Vos avis enrichiront ou relativiseront mon point de vue.

En partant j’ai emporté le « Finger Croûte » qui n’est autre qu’une portion adapté du fameux Oreiller d’Aurore (dernière photo de la galerie) proposé à la brasserie, et avec lequel je me suis régalé. Une belle idée.

Je parlerais ultérieurement de la Brasserie Gallopin qui fera certainement partie de mes tables à tester.